Avis du CRE-Montréal sur le Plan directeur de mise en valeur du secteur Bridge-Bonaventure

Le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal) est dans l’ensemble très favorable au diagnostic et à la vision exprimée par le Plan directeur. Il s’en dégage un esprit de prudence face à la grande complexité d’intervenir dans un milieu aux défis considérables et sans maîtrise foncière.

Les orientations convergent effectivement vers le renforcement de la vocation économique par la création de milieux de vie et d’emplois diversifiés, connectés, résilients et carboneutres, prenant assise sur la mobilité durable, l’esprit du lieu, le patrimoine et la mise en réseau des espaces publics et des lieux emblématiques.

Nous nous concentrerons dans cet avis sur des éléments à corriger ou à bonifier afin de maximiser les retombées sociales, économiques et, bien sûr, environnementales. Cet avis s’inscrit dans la continuité du mémoire déposé lors de la consultation sur la vision et les principes directeur du secteur Bridge-Bonaventure menée par l’OCPM en 2019.

Gestion des matières résiduelles

Le système de gestion des matières résiduelles évoqué nous semble prometteur. Bien que sa nature exacte reste à préciser, il nous paraît important de le concevoir afin de permettre la mise en place éventuelle d’une tarification écofiscale de la collecte des déchets. La ville de Beaconsfield obtient présentement d’excellents résultats en la matière qui se traduisent par des économies pour la municipalité et pour la population.

Mobilité

Nous sommes favorables à la vision générale de la mobilité présentée dans le Plan directeur, fortement ancrée dans les principes de la ville des 15 minutes, ou du quartier des 15 minutes pour la nommer plus précisément.

Nous souhaitons cependant insister sur l’importance de ne perdre aucune occasion de favoriser des aménagements et une organisation des services de transport qui réduisent la dépendance à la voiture. Pour atteindre les objectifs de réduction moyenne de 25 % de l’auto solo à Montréal d’ici 2030 et aller au-delà pour 2050, les secteurs centraux qui ont le potentiel d’élargir la zone de faible motorisation du centre-ville doivent placer la barre encore plus haut.

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